Comment gouter et apprécier son vin ? - BàO Vins

Comment gouter et apprécier son vin ?

Comment goûter et apprécier son vin ?

 

  1. le commencement

Tout commence par une dégustation. En effet, pour connaître son vin, il faut le gouter pour percevoir ses aromes, sa structure, afin de l’associer en parfait accord avec un plat. Même, si, à la fin le constat sera j’aime où je n’aime pas, car c’est ça le plus important.

Attention ce n’est pas « mauvais ou pas bon » comme disent certains ce n’est juste pas à votre gout.

 

  1. définissez votre gout

Le vin c’est une histoire de gout et tous les gouts sont dans la nature. Donc ne buvez pas l’étiquette, le nom, la renommée du vin, ou les avis de pros mais son contenu. Faites vous votre propre opinion personnelle sans culpabilité. On a le droit de ne pas aimer un grand Margaux ou un grand « La Tache ». Dans la vraie vie, personne ne vient vous voir pour vous dire ce que vous devez aimer. Ici, c’est la même chose. Vous devez gouter pour vous faire une idée. Il se pourrait que vous aimiez les blancs ou les rouges, les vins jeunes ou plus matures, les vins légers ou plus corsés, etc…, et vous aurez certainement des cépages favoris comme les plus courants tel le chardonnay, le cabernet, le merlot, ou des plus confidentiels tels le viognier, le petit verdot, le mourvèdre, la syrah etc.

Vous trouverez certainement votre bonheur.

Soyez amateur dans le sens latin du terme c’est à dire d’aimer.

  1. comprendre le vin

On part du principe qu’aujourd’hui tous les vins sur le marché sont faits « correctement » même si certains peuvent rencontrer des soucis. Le vin est un produit naturel et il est normal qu’il évolue, même en bouteille. En cela il faut comprendre qu’il se développe parfois d’une façon bénéfique parfois à l’inverse il ne tient pas la distance. Il ne tient pas le vieillissement, ou alors il sera bouchonné. Tant pis cela peut arriver. Et encore, il y a tellement de facteurs qui peuvent entrer en compte que cela devient dur de déterminer le pourquoi du comment en restant simple.

Déjà il faut des verres appropriés et propres. Pour être tranquille prenez des verres type INAO. Il faudra les laver, les rincer pour éviter les gouts de lave-vaisselle ou de savon.

 

  1. le visuel

Alors une dégustation de vin commence par le visuel. Vous allez pouvoir apprécier la robe du vin, sa couleur, ses nuances, son aspect. Faites-le tourner dans votre verre et observez comment il se comporte. Est-il plutôt gras, plutôt souple, etc…

 

  1. le nez

Mais le plus important arrive maintenant, car le vrai plaisir est la découverte des aromes, c’est de les reconnaître et surtout de les nommer. On y trouve des aromes du monde animal et végétal, certains et même presque tous que nous connaissons, mais de là à le nommer….

Mais là encore, il n’y a pas d’obligation de détection précise. Au début, on pourra dire « je sens un bouquet de fruits exotiques et des épices », puis par la suite et au bout d’un certain temps, on sera à même de trouver et de nommer plus facilement les aromes.

Un exercice facile pour votre bibliothèque personnelle d’aromes, allez dans votre cuisine et sentez les fruits, les légumes, le beurre, les épices (poivre, cumin, girofle…), le miel, etc. cela vous donnera déjà une bonne base.

 

  1. le gout

Mais bon le sentir c’est bien, maintenant on le goute. Prenez une petite gorgée que vous allez garder en bouche un petit moment et concentrez vous sur les effets du liquide sur votre langue. Picotement sur le bout de la langue c’est le sucre, sur les cotés au début de la langue et l’intérieur des joues c’est l’acidité, et un peu plus en arrière c’est le salé, un assèchement de la bouche c’est le tannin et l’arrière de la langue sera l’amertume. Bref encore beaucoup de choses différentes à intégrer.

Amusez vous a faire une dégustation aveugle avec un verre de blanc, un verre de rouge, un de bière et un de lait. Et trouvez les bons verres. Ça a l’air facile et pourtant cela ne le sera pas.

Mais ce n’est pas fini il reste la persistance à évaluer.

 

  1. la persistance

Est il court en bouche ou plus long ? Le sentez vous encore après l’avoir avalé ? De façon globale on dira 3 secondes pour un vin jeune, plus ou moins 6 secondes pour un bon vin et plus si c’est un grand vin. Mais ce n’est pas parole d’évangile. Un grand vin peut n’avoir plus rien car il est « passé ». Et un vin jeune ou léger peut aussi avoir une persistance intéressante.

Chaque vin est unique et a son propre caractère, même s’il respectera les grandes autoroutes du gout selon son cépage et selon son terroir, il aura la typicité de son créateur, le vigneron.

 

Bref, ceci étant dit, c’est en dégustant que vous allez trouver « votre » vin et faire votre propre opinion. Quand vous préparez votre repas pensez aussi aux accords possibles avec les vins que vous aimez, c’est important pour apprécier votre repas. Le vin fait parti de notre alimentation depuis les romains, et sa consommation fait partie de nous, de nos petits plaisirs et de notre santé. Le tout c’est de rester dans la modération. Certains docteurs spécialistes de la nutrition autorisent jusqu’à 10 verres par semaine.

Santé et avec modération

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